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Rêves de Cimes, Passionnément montagne
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22 avril 2010

Tour Ronde, 3792m, Couloir Gervasutti, II, AD, 350m

P1080395

Topo :

Depuis le pied de la Tour Ronde, dans la Combe Maudite, l'itinéraire est évident. en face Ouest, un couloir évident et large descent de la base sommitale.

Passer la rimaye et remonter le couloir ( 50°) Le couloir rectiligne s'incurve ves la droite en son sommet. L'itinéraire rejoint la sortie de la face Nord. Le bastion sommitale peut être contourné ou gravi directement par une cheminée en IV.

Récit: (Texte et commentaires issu du Blog de Guillaume!!, merci à toi!!) http://alpinisme.over-blog.net/

Après une mauvaise nuit au bivouac de la Fourche, nous décidons de faire la Tour Ronde par le Gervasutti avant de redescendre par la vallée Blanche, ma première ! (au départ nous devinos redomrir à la Fourche pour gravir en sus une ou deux goulottes).

Bref, nous quittons notre bivouac frisquet, remontons sur l'arête avant de descendre dans la Combe Maudite. De là nous filons au pied du couloir Gervasutti, à quelques encablures.  Quelques conversions plus tard, nous sommes sous la rimaye. Skis sur le sac, crampons au pieds, Jeff, le briseur de pause, part devant. Tentative de passage de rmaye, hésitation, nouvelle tentative plus à droite, Jeff passe, et file faire un relai plus haut. C'est à Catherine. Je la suis, elle se positionne, quand c'est toute la lèvre inférieure de la crevasse qui cède sous son poids et descend de 50 cm. Catherine se retrouve assise sur un bouchon de neige qui s'est enfoncé de 50, les cramons dans le vide. Elle émet un cris strident qui met me mets en éveil. Je la hisse hors de sa facheuse position en précisant judicieusement à Jeff de rester corde tendue. Une fois revenue à sa postion initiale, le problème reste entier, il faut passr la rimaye, qui est bien entendu plus large qu'initialement... Finalement ça passe, je regrette un peu de ne pas avoir filmer la scène, qui aurait fait un malheur sur internet, mais je n'aurais pu tirer Catherine en arrière un appreil photo à la main !

Bref, avec mes Grandes guibolles, la rimaye passe relativement bien : un piolet ancré bien loin, pareil pour le deuxième, le crampon planter haut et hop je suis au dessus.

La suite, c'est comme un gigantesque escalier de neige dure, en condition impeccable. La forme est là, alors, ça va tout seul. Je parviens à faire quelques photos et quelques films  dans le couloir sans que l'Ayatollah à la fatwa antipause qui nous sert de premier de cordée ne s'en rende compte ( Burgener, si tu nous entends ! ;-) )

Bref, ça monte, et je profite de ce couloir en condition, la vue est magnifique sur l'envers du Mont Blanc, la Blanche de Peuterey est superbe. Nous débouchons sur l'arête ou a lieu la jonction avec la face Nord, un peu de glace, puis Jeff décide de faire une pause sur le final en IV. Persuasif, je le dissuade de monter par là, il faudra revenir cherhcer les skis et la bouffe alors qu'un pause au seommt me plairait bien. Au sommet c'est bombance et sieste.

Nous attaquons la descente par la voir normale côté Est. Départ sur l'arête puis rapidement dans les pentes Nord.

Ca passe relativement tranquille. Il faut juste faire attention dans ces pentes à 45 °
Sous la rimaye, nous chaussons les skis pur descendre la vallée Blanche, seuls, il est déjà tard ! C'est magnifique et jamais très raide. Catherine fatiguée, réussi à se gauffrer juste avant une montée, mal joué. Jeff joue les pros de la glisse au ras des crevasses. Les longs plats de la mer de glace nécessitent de pousser légèrement sur les bâtons. Voilà le bas du glacier, il va falloir remonter à pied au Montenvers et sans doute descendre à pied à Cham, le dernier train est sans doute parti.

Jeff nous gratifie d'une belle figure de style à la sortie du glacier en glissant sur la glace !  Nous rejoignons la grotte de glace et le sentier d'été enneigé qui remonte au Montenvers. Une autre cordée de 3 est là pour faire la pause, le dernier train est parti il y a une heure déjà. Catherine nous rejoint, elle aurait prféré dormir là ! Grosse déception. Nous amorçons la descente, chaussage, déchaussage 20 ou 30 fois, je ne sais plus, pour perdre 200 m à tout casser puis le sentier devient sans neige,   reste la longue descente sur sentier et nous arrivons vers 20 h 30 au parking. Tentative de stop pour rejoindre l'Aiguille du Midi, échec, je la rejoins à pied !

Voilà deux journées bien remplies !

Merci à Guillaume (http://alpinisme.over-blog.net/) et Catherine

Cordée: Jean-françois Sechet, Guillaume Ledoux, Catherine Mouquet

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